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De nombreuses personnes souffrent de maux de têtes ponctuels ou fréquents. Ces maux de tête peuvent être classés en céphalées primaires ou secondaires. Les primaires concernent les céphalées de tensions, les migraines et les algies vasculaires de la face.
Les céphalées secondaires, elles, sont provoquées par une autre condition médicale, comme une blessure, une infection, une allergie, une sinusite, une hypertension ou une consommation excessive de caféine. Les céphalées de tensions qui sont parmi les plus fréquentes pourraient être déclenchées par le bruxisme.
Les céphalées de tension sont généralement décrites comme une sensation d’avoir la tête « comme prise dans un étau », « comprimée », avec une douleur relativement modérée.
Ces douleurs peuvent diffuser jusqu’à la nuque.
Deux typologies existent selon leur fréquence :
– les céphalées épisodiques qui se produisent moins de 15 jours par mois, durant généralement de quelques minutes à quelques heures mais pouvant persister plusieurs jours;
– les céphalées chroniques se produisant 15 jours ou plus par mois et sont même souvent permanentes.
L’intensité de la douleur peut être variable au cours de la journée.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « plus de 70% de la population déclare souffrir de céphalées de tension épisodiques ».
Les douleurs des céphalées de tension sont décrites comme une pression « extérieure », d’intensité légère à modérée, ressenties des deux côtés de la tête. Dans le cas des migraines, la douleur est généralement plus intense, pulsatile, souvent unilatérale et donne la sensation de venir « de l’intérieur » de la tête.
La migraine peut être accompagnée de nausées, de vomissements et de troubles moteurs. Les céphalées de tension ne sont pas associées à ces troubles, certaines personnes se plaignent cependant parfois de sensibilité à la lumière et/ou au bruit.
Les céphalées de tension n’empêchent pas de pratiquer une activité physique qui peut même potentiellement en diminuer les symptômes. La migraine devient généralement plus douloureuse lors d’une activité et rend cette dernière difficile voire impossible.
Les facteurs déclenchant ne sont pas encore parfaitement connus mais la recherche permet de formuler certaines hypothèses.
Les céphalées de tension épisodiques seraient d’origine musculaire, reposant sur une tension musculaire au niveau du cou, de la mâchoire et de la face. Celle-ci peut être due à des facteurs psychosomatiques tels que le stress, l’anxiété, un sommeil perturbé, mais également à une mauvaise posture notamment au travail.
Les céphalées de tension chroniques seraient liées à un « épuisement » du système nerveux central et au dérèglement des systèmes de contrôle de la douleur. Le seuil de tolérance de la douleur est alors fortement réduit et la personne souffre constamment. Cette sensibilité accrue pourrait également être liée à une consommation excessive de médicaments antalgiques.
Une étude américaine récente a conclu que les patients atteints de bruxisme de l’éveil ont de 5 à 17 fois plus de chances de souffrir de céphalées de tension. Le bruxisme du sommeil quant à lui, n’aurait pas de lien direct avec ces troubles.
Ces résultats viennent corroborer les conclusions de plusieurs études publiées au cours des 20 dernières années, semblant démontrer un lien fréquent entre bruxisme et céphalées primitives.
Le bruxisme pourrait être associé aux céphalées car il est facteur de tensions et de contractures des muscles de la mâchoire, du visage et du cou.
Vous pensez faire du bruxisme et vous souffrez de céphalées de tension : faites un auto test pour en savoir plus !
Si le test confirme un lien possible, vous pouvez alors prendre rendez-vous avec un Dentiste Superviseur pour vous aider à réduire votre bruxisme et vous débarrasser enfin de vos symptômes.
Grâce à différentes mesures correctives et préventives, il vous sera possible d’agir à la fois sur les causes du bruxisme en le réduisant, en le limitant et dans le même temps sur le traitement des céphalées.