Abrux

cervicalgies et bruxisme

A première vue, les douleurs cervicales ou cervicalgies et le bruxisme n’ont pas grand-chose en commun et pourtant ces deux pathologies sont étroitement liées. Le stress va aggraver les tensions musculaires et le bruxisme.

 

Les muscles de la mâchoire et du cou étant reliés par des chaines musculaires, toute tension de la mâchoire va se répercuter sur le cou et inversement. La persistance de tensions pourra provoquer des modifications cervicales à l’origine de pincement ou de compression nerveuse.

 

Si le bruxisme n’est en général pas le seul facteur, sa prise en charge peut avoir un impact positif sur les douleurs du cou.

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Les cervicalgies par atteinte des nerfs cervicaux

Le coup du lapin (ou whiplash) peut provoquer des dommages au niveau des ligaments et des muscles du cou et être à l’origine dans certains cas de myélopathie ou de radiculopathie aigue.

 

Lors d’ostéoarthrite cervicale, la dégénérescence progressive peut conduire au  rétrécissement de l’espace intervertébral et à un déplacement discal qui pourront être responsable d’une radiculopathie.

 

Les symptômes sont plus fréquemment sensitifs que moteurs, ce sont habituellement des douleurs locales de la nuque et des myalgies associées, des limitations des mouvements, crépitations, paresthésie ou hyperesthésie.

 

L’entrapment ou le coincement des nerfs cervicaux peut aussi être lié à des désordres posturaux. L’avis d’un rhumatologue est fortement recommandé.

Dans tous les cas, la persistance d’une surpression mécanique par sollicitation excessive des muscles du cou, secondaire au bruxisme, aura tendance à entretenir la neuropathie.

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Bruxisme et cervicalgies sont associés au stress et aux smartphones.

Le stress est le principal facteur favorisant le bruxisme mais est aussi  à l’origine de tensions musculaires plus globale au niveau du cou. Comme dans beaucoup d’autre pathologie le stress peut également sensibiliser à la perception de la douleur par des mécanismes centraux et viendra aggraver les douleurs cervicales.

 

Parmi les autres facteurs de risque psychologiques, on notera également le manque de soutien social, l’anxiété et la dépression, qui sont des facteurs de risque importants de douleur cervicale.

 

Un autre lien plus récent a été établi entre l’utilisation prolongée du smartphone, obligeant à une position de la tête inclinée vers le bas, favorisant les douleurs cervicales et l’augmentation du bruxisme du sommeil avec l’abus du smartphone chez les jeunes adultes.

Est-ce qu’Abrux peut soulager mes douleurs du cou ?

Il est important de noter que tout le monde n’aura pas nécessairement des problèmes de cervicalgie en raison du bruxisme et toutes les cervicalgies ne sont pas entretenues par le bruxisme.

 

Aussi, un avis médical est recommandé pour établir un lien de cause à effet.

 

Toutefois, si la présence de plusieurs symptômes de bruxisme est concomitante aux douleurs cervicales et leur aggravation simultanée cela peut aider à savoir facilement si elles pourront être améliorées par un traitement avec Abrux. Si vous avez des doutes sur le fait que vous fassiez du bruxisme, n’hésitez pas à répondre au questionnaire en ligne gratuit pour vous aider à la prise de décision.

 

 

Les cervicalgies d’origine musculaire

Lors de la mastication, il y a une co-contraction des muscles masticateurs et de certains muscles cervicaux dans le but de maintenir l’équilibre de la tête. Ce réflexe permet d’éviter que la tête ne tombe en avant lors de la contraction, il s’agit du sternocléidomastoïdien (SCM), du splénius, de l’élévateur de l’épaule et du trapèze.

 

Les mouvements fonctionnels mandibulaires sont accompagnés de micro-mouvements cervicaux, les mouvements cervicaux s’accompagnent de légers mouvements mandibulaires.

 

Ainsi, le bruxisme active de manière involontaire les muscles du cou à l’origine de douleurs cervicales musculaires.

 

Le déséquilibre des chaines musculaires peut également être la source de compensation au niveau cervical parfois douloureuse comme une déglutition atypique, une jambe courte, un défaut d’oculomotricité, etc… L’avis d’un spécialiste de la posture est recommandé dans ce cas.