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Donner une définition du bruxisme est déjà une erreur en soi puisqu’il vaudrait mieux commencer par définir «les bruxismes».
En effet, il existe une multitude de sous forme de bruxisme que nous pourrons classer par horaire, par manifestation ou par âge.
Enfin, il peut aussi être classé selon ses causes ou selon son niveau d’évaluation.
Cette pathologie que l’on commence à découvrir, est pour l’heure encore peu étudiée. Toutefois, il semblerait que le bruxisme de l’éveil soit lié essentiellement au stress et serait un moyen d’aider à la concentration profonde. Il se déroule la plupart du temps en position centrée, dent serrées (clenching).
Les symptômes seront en général exacerbés en fin de journée après des épisodes stressants.
Les individus ayant un fort esprit de compétition, perfectionniste ou introvertie ont plus tendance à développer ce genre de pathologie. Les études montrent que les techniques de biofeedback semblent les plus appropriées pour traiter cette pathologie sans effets secondaires. C’est sur ce principe que Abrux a été développé.
Cette forme pathologique intervient lors des phases légères de sommeil pendant lesquelles se déclenchent des activités rythmiques des muscles masticateurs (ARMM) à un moment où tous les muscles du corps devraient être relâchés.
Cela peut se manifester sous forme de grincement (grinding) ou de serrement (clenching) mais aussi de tapotement ou de mouvement sans contacts dentaires.
Si l’entourage peut percevoir des bruits, le sujet peut ne jamais se rendre compte qu’il serre des dents. Dans le bruxisme du sommeil, les symptômes seront en général plus marqués le matin au réveil.
Les deux pathologies peuvent se rencontrer chez un même individu dans ce cas les effets ne sont pas additionnés mais se potentialisent et c’est la situation la plus fréquemment rencontré lorsque les douleurs musculaires et articulaires deviennent permanentes.
Les muscles hyper-sollicités souffrent d’hypoxie, de courbatures, pouvant donner des douleurs locales ou à distance dans la sphère orofaciale.
De nombreux symptômes variés peuvent aussi apparaitre et il n’est pas toujours évident de faire le lien avec le bruxisme.
Serrer des dents dans l’enfance peut être normal au moment des changements de dentition, il semblerait que cela puisse aider à éliminer certains contacts dentaires gênants et favoriserait ainsi la croissance du massif facial. Toutefois la persistance du bruxisme dans l’enfance peut également être pathologique. En effet, certaines affections ventilatoires comme l’apnée du sommeil, des amygdales volumineuses ou une obstruction nasale peuvent favoriser ce trouble.
En plus de provoquer une usure dentaire prématurée cela peut être le signe d’appel d’une pathologie plus grave pouvant nuire au développement harmonieux de votre enfant.
Certaines difficultés ventilatoires peuvent être à l’origine de troubles du comportement, de l’attention, de troubles du sommeil par manque d’oxygénation du cerveau ou par perturbation des cycles de sommeil qui sont tout aussi important au bon développement cérébral. Ces signes doivent alerter et faire l’objet d’une consultation chez un oto-rhino-laryngologiste (ORL) ou chez votre médecin généraliste.
En cas de doute sur l’existence d’un bruxisme chez votre enfant, vous pouvez utiliser le questionnaire Abrux dédié.
Serrer des dents dans l’enfance semble prédisposer à serrer des dents à l’âge adulte, il existe par ailleurs des formes familiales liées à un polymorphisme génétique. Il existe donc des familles plus à risque que d’autres. Si vous décidez de démarrer un traitement avec Abrux, vous pouvez faire le test à tous les membres de votre famille, certaines mesures préventives pourront être prises facilement et éviter l’apparition future de douleurs.
Il est par exemple plus facile de rééduquer le bruxisme de l’éveil à l’adolescence qu’à l’âge adulte, la plasticité cérébrale permet un meilleur reconditionnement des réflexes.
Cette catégorie est à l’origine d’usures dentaires bien connues et qui sont en général un signe d’appel facilement reconnaissable.
Toutefois ces signes sont souvent source d’erreur car ils ne permettent pas de distinguer si il s’agit d’un grincement de dents ancien qui pourrait s’être arrêté, ou d’un grincement de dents récent évoluant.
Par ailleurs, des confusions sont possibles avec l’érosion dentaire souvent diagnostiquée à tort comme du bruxisme.
L’érosion est d’origine chimique et se traite différemment. Nous vous conseillons de réaliser un diagnostic avec Abrux en cas de doute.
Aussi appelé serrement de dent, ce n’est pas une source d’usure dentaire et il peut souvent passer inaperçu de ce fait.
Pourtant, il est plus fréquemment source de douleurs car dans ce cas, les muscles travaillent en contraction isométrique et sont donc moins bien vascularisés ayant pour conséquence des crampes et des phénomènes ischémiques.
Au niveau dentaire, on retrouvera en général la présence de fêlure ou de fracture lorsque le serrement prendra une forme très sévère.
Bruxisme possible
Si l’évaluation est faite à l’aide d’une auto évaluation. Vous pouvez réaliser gratuitement une auto-évaluation sur le site de Abrux.
Bruxisme probable
Si l’évaluation est faite à l’aide d’une auto-évaluation et d’un examen clinique par un dentiste ou un médecin.
Abrux interview couplée d’une consultation avec Dentiste Superviseur.
Bruxisme certain
Si l’évaluation et faite avec un instrument d’évaluation objectif avec ou sans auto-évaluation et/ou examen clinique.
Des études cliniques portant sur des dispositifs médicaux sont en cours.